N'éteins pas la lumière - Bernard Minier
Christine Steinmeyer croyait que la missive trouvée le soir de Noël dans sa boîte aux lettres ne lui était pas destinée. Mais l’homme qui l’interpelle en direct à la radio, dans son émission, semble persuadé du contraire... Bientôt, les incidents se multiplient, comme si quelqu’un avait pris le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s’effondre. Avant que l’horreur fasse irruption.
Martin Servaz, de son côté, a reçu par la poste la clé d’une chambre d’hôtel. Une chambre où une artiste plasticienne s’est donné la mort un an plus tôt. Quelqu’un veut le voir reprendre du service... ce qu’il va faire, à l’insu de sa hiérarchie et de ses collègues.
Et si nos proches n’étaient pas ce que nous croyons ? Et si dans l’obscurité certains secrets refusaient de mourir ? Non, n’éteignez pas la lumière, ou alors préparez-vous au pire...
Mon avis :
C'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé Servaz. Ici, il est question de harcèlement, de vie qui s'effondre sans que la victime puisse se défendre. La première partie du livre est concentrée sur Christine Steinmeyer. Servaz n'apparaît qu'en pointillé. Il se remet tout doucement du choc de la perte de Marianne.
Puis, dans la seconde partie, le commandant reprend du poil de la bête et s'attaque de front au harceleur démoniaque qui a détruit la vie de Christine.
Je n'en dirai pas plus sur l'intrigue si ce n'est qu'elle est très bien ficelée. J'ai éteint la lumière très tard un soir de semaine pour avancer dans le livre, à cause de M. Minier. Je n'arrivais pas à le lâcher (le livre, hein, pas Bernard Minier ;-) ) !
Vraiment un bon troisième opus. J'avais déjà beaucoup apprécié "Glacé" et "Le Cercle".
Il est vrai que contrairement à Canel, je n'ai pas lu les livres de Karine Giebel ou Pierre Lemaître traitant du même sujet. Je n'ai donc pas eu de sentiment de "déjà lu".
Une chose est sûre, Servaz compte parmi mes flics français chouchous !
Vivement la suite !
Merci Canel pour le livre !
Editions XO - 611 pages