Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Des bouquins sur l'étagère
22 février 2013

La muraille de lave - Arnaldur Indridason

la muraille livreQuatrième de couverture :

Le commissaire Erlendur est parti en vacances sur les lieux de son enfance, il ne donne aucune nouvelle, on a retrouvé sa voiture abandonnée en rase campagne. Mais son équipe continue à travailler. Tandis qu'Elinborg, la fine cuisinière, s'occupe d'une affaire de viol, Sigurdur Oli, le jeune homme moderne formé aux Etats-Unis, reconnaît par hasard dans la rue l'un des témoins d'une affaire de pédophilie en partie résolue et le suit.

Dans le même temps, un ami lui demande d'aider discrètement un couple de jeunes cadres qui, pratiquant l'échangisme, fait l'objet d'un chantage.

Troublé par son divorce, surveillé de près par sa hiérarchie qui n'apprécie pas ce type d'aide, Sigurdur Oli va aller jusqu'au bout d'une histoire surprenante, révélant la cupidité qui s'est emparée de la société islandaise avec l'expansion mondiale des modèles financiers.

Commencé comme un polar classique, tissant les trames de plusieurs affaires, ce roman montre au lecteur comment, à l'image de la muraille de lave, au pied de laquelle un remous violent engloutit toutes les embarcations qui l'approchent, et surnom donné au siège d'une grande banque à l'architecture sombre et aux pratiques discutables, l'impudeur de l'amour de l'argent peut entraîner dans son tourbillon la perte de tout critère moral.

Mon avis :

Je suis partie une nouvelle fois avec plaisir en Islande, pays sauvage où la société est de plus en plus confrontée aux démons de l'argent et du pouvoir. Les requins de la finance sont là pour tirer profit au maximum des possibilités de ce pays en pleine mutation économique.

Ce que j'aime dans les romans d'Indridason, c'est la critique de la société islandaise qui ressort de chaque intrigue, à la manière des romans policiers suédois d'Henning Mankell, d'Ake Edwardson, ou ceux plus anciens de Sjöwall et Wahlöö, précurseurs du genre.

On découvre la personnalité de Sigurdur Oli, policier imprégné de la culture américaine, exigeant avec lui et avec les autres. Constatant l'échec de son mariage, il se plonge dans ses souvenirs d'enfance et tente d'obtenir des réponses sur le couple mal assorti qu'ont formé ses parents. Comme le livre précédent, "La rivière noire", qui mettait Elinborg sur le devant de la scène, Sigurdur a ici le premier rôle.

Je ne veux rien dévoiler de l'intrigue, je peux juste ajouter que, une fois de plus, c'est efficace et que j'ai hâte de retrouver Erlendur ! Il m'attend sagement dans ma PAL...

Editions Métailié noir - 318 pages

challenge thriller

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
V
Ce n'est pas mon préféré de l'auteur. Moi j'ai préféré La Cité des jarres. J'ai hâte de lire le dernier.
V
J'ai lu tous les romans d'Arnaldur Indridason (à l'exception du dernier dont je viens de faire l'acquisition) et c'est un auteur avec lequel j'accroche vraiment beaucoup ! Même si, à mon sens, La Muraille de lave n'est pas son meilleur opus...J'ai une nette préférence pour La femme en vert et Hypothermie...J'ai hâte en tout cas de découvrir la dernière enquête en date d'Erlendur, moi aussi ! Bonnes lectures à tous !
C
Lu 2 (ou 3 ?) de cet auteur, je ne peux plus... Trop noir - même si je lis pire. :?
Des bouquins sur l'étagère
Publicité
Albums Photos
Newsletter
Archives
Publicité